NOUS ART'CORPS
DEUXIEME edition
Pour la deuxième édition, l'équipe et l'organisation d'Art'Corps change !
- Mathilde Demont s'occupera de la partie coordination des modèles avec les photographes, ainsi que du recrutement, et de la direction artistique des photographie et des thèmes abordés. Elle prospectera également pour nous permettre d'exposer dans différents lieux artistiques.
- Leïla Latona prendra le rôle de graphiste en s'inspirant de la direction
Notre équipe sera aidé par plusieurs intervenants : Romain Panizzi à la réalisation de notre clip vidéo de présentation, Karl Renaud pour la musique du clip, Romain (bis) photographe à St-Julien-Molin-Molette pour les impressions, Alex pour la prospection des modèles hispanophones et les conseils de communication.
Premiere edition
Leïla- EDEN LATONA
INITIATRICE DU PROJET
Passionnée d’art depuis sa naissance, la création est pour Leïla une manière d’extérioriser, de partager et de dénoncer les injustices. C’est à son sens une façon de rendre beau ce qui ne l’est pas.
Dans ses projets artistiques, elle -bien qu’elle ne se retrouve pas toujours dans l’utilisation de ce pronom- met en scène les états d’âmes, le mal-être et les névroses mais aussi les joies qu’elle ressent, que ce soit en musique, en peignant ou encore en posant pour des peintres et photographes.
Actuellement en études d'ostéopathie, le rapport à soi, au corps et au bien-être sont des sujets qui lui tiennent à cœur. Elle étudie également au conservatoire depuis cinq ans où elle pratique le chant lyrique. Elle se produit musicalement dans des groupes ou des jams avec ses ami.es et sa famille qui lui donnent la force d’avancer et de se battre pour le respect et la justice.
Leïla est une révoltée. Elle rencontre nombre de personnes dont les atteintes corporelles et psychiques façonnent l’existence. En tant que thérapeute elle a donc pour conviction de vouloir aider et accompagner les gens dans leur démarches pour aller mieux. C’est aussi cela qui l’amène à devenir bénévole au planning familial où elle aura l'occasion d'accompagner des mineures en situation complexe (IVG, hôpital psychiatrique)...
Isa COTTE
GRAPHISTE
Isa, dans son petit monde déséquilibré, a commencé très tôt à mettre sur papier toutes ses émotions : ses névroses, ses doutes, ses joies, ses douleurs et ses extases. Elle y illustre son harcèlement, ses premiers amours et ses instabilités. Elle y peint ses psychoses, sa sensibilité maladive et y encre ses constructions, ses déconstructions et ses reconstructions.
Isa commence son parcours avec la musique en rentrant dans une maîtrise en chant pendant 4 ans, puis se réoriente en arts dès le lycée. Aujourd'hui étudiante en cinéma d'animation et chanteuse lyrique à ses heures perdues, elle continue de raconter et de témoigner tout ce qui fait de nous des êtres vivants.
Questionner « l'être humain » dans son essence est une question importante de la philosophie. Dans la définition métaphysique traditionnelle, l'Homme est présenté d'emblée comme «un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ». Isa aime à penser que la création est la poursuite du raisonnement.
MATHILDE DEMONT
COORDINATRICE
Mathilde se politise tôt en rencontrant la musique enfant. Le souffle qu'elle balance dans une flûte est le premier vecteur pour transcrire ce qui la traverse. Son souffle converge dans sa gorge pour la faire vibrer et elle se forme en chant lyrique dans une maîtrise pendant plus de sept ans. Mathilde crit, écrit, s'écrit, souffle, murmure, court : ses balbutiements de création l'amènent à intégrer par la suite le conservatoire de Villeurbanne en chanson française pour devenir autrice-compositrice et interprète.
Elle fait l'expérience que chaque chose que l'on dit et réalise -qu'on le souhaite ou non- est le résultat des espaces dans lequel nous avons évolué et évoluons. Espaces que l'on décide alors de remettre en question, ou non. La création ou notre impact dans le vivant -qu'elle soit artistique ou autre- est alors pour elle politique.
C’est aussi en effleurant d’autres disciplines ici et là qu’elle prend conscience au fil des années que toute action est une prise de parole, un positionnement subjectif face au monde. Son féminisme -engagement qu'elle porte depuis longtemps et qu'aujourd'hui elle n'a plus peur de nommer- se fait de plus en plus urgent, comme une nécessité. Pour elle, les injonctions patriarcales suggérées et implicites -outre celles physiques et verbales- sont aussi d'une violence inouïe. Souvent non-ressenties comme une oppression, elles mériteraient de passer à la conscience de chacun.e , aussi bien du côté des victimes que des oppresseurs.euses.
Mathilde fulmine, Mathilde est en rage contre un système donné dont elle fait partie qui opprime tous et toutes, enfermant chacun.e dans une petite case figée de laquelle il ne faut pas déborder, donner une autre forme ou agrandir.